Bêta lecture – chronique – service presse

Kintsugi de David Coulon

Maison d’édition: Afitt éditions

Pages: 364

Genre: roman noir

Je découvre la plume de l’auteur avec ce roman et je vous dit déjà que ça ne sera pas la dernière fois, wouaw quel roman.

Sa plume est unique avec un style bien à lui, c’est addictif, c’est noir, c’est génial. Les chapitres sont courts et apportent un rythme. J’ai dévoré ces 364 pages en 2 soirées.

Nous allons suivre Marie qui va perdre son mari et sa fille suite à un accident de la route. Les organes de sa fille sont donnés à un hôpital en Normandie. Va t’elle retrouver l’enfant qui a reçu ce don?

La psychologie des personnages est géniale, on suit Marie, on est presque Marie, on a mal pour elle, on ressent sa souffrance immense. On va la suivre dans sa descente aux enfers!

Ce roman est terriblement addictif, on tourne les pages sans s’en rendre compte et on arrive à la fin sans sentiment de longueurs.

L’auteur va décortiquer les étapes du deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation

La couverture est juste magnifique avec les cicatrices en relief et les illustrations à l’intérieur du livre sont tellement belles.

En résumé, j’ai adoré ce roman noir et cette plume unique, le tout réuni en fait un roman addictif et impossible à lâcher.

Résumé:

Le Kintsugi, c’est l’art japonais consistant à réparer un vase brisé à l’aide de poussière d’or.
Le Kintsugi, c’est l’art de réparer un corps ou un esprit marqué par un événement traumatisant, afin que l’individu se reconstruise.
L’événement traumatisant vécu par Marie, jeune prof des écoles, c’est la mort de son mari, Marc et de sa fille, Lila, dans un accident de la route.
Un routier inattentif les a percutés et ne leur a laissé aucune chance.
Marie, seule, brisée, doit pourtant continuer à avancer. Ce qu’elle fait, avec l’aide de ses amies proches.
Pourquoi suit-elle le routier qui a commis l’accident, tandis qu’un flic étrange la protège en dehors de toute procédure officielle ?
Pourquoi recherche-t-elle le petit garçon qui a reçu en greffe les organes de sa fille ? Et pourquoi sa belle-mère semble-t-elle la haïr à ce point ?
N’acceptant pas la mort des siens, Marie semble habitée par une colère terrible.
Jusqu’à commettre l’irréparable.
Et si l’irréparable permettait, contre toute attente, la reconstruction, quitte à sombrer dans la folie ?

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