Bêta lecture – chronique – service presse

Comme si nous étions des fantômes de Philip gray.

Maison d’édition: Sonatine

Genre: thriller historique

Nombre de pages: 492

Nous sommes cette fois sur un thriller historique addictif. Nous retournons lors de la première guerre mondiale.

Nous allons suivre Amy qui fera tout son possible pour retrouver, à la fin de la guerre, Edward, son fiancé, porté disparu dans les tranchées.

Ce récit est poignant, émouvant, douloureux. Nous allons nous retrouver face à la noirceur humaine, face à la douleur, face à la guerre et aux déboires que cette dernière apportent, la drogue et autres joyeusetés.

L’ambiance est glaciale, étouffante, on est au cœur de ce récit historique et dramatique.

J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Amy, forte, prête à tout pour retrouver mort ou vif, l’élu de son cœur. Elle a donc quitté l’Angleterre pour mener seule sa recherche en France.

La plume est fluide, addictive, poignante, recherchée et très visuelle.

Et que dire de ce final? époustouflant ! Ce n’est qu’à la toute dernière ligne que tout s’éclaire.

La couverture est magnifique, quelle belle idée ce champ de coquelicot en hommage aux soldats morts au front.

Vous l’avez donc compris, j’ai passé un excellent moment de lecture et je recommande ce livre à tous.

Résumé:

Vous avez aimé Au revoir là-haut Un long dimanche de fiançailles ? Vous allez adorer Comme si nous étions des fantômes.

Trois mois après la fin de la Première Guerre mondiale, une jeune Anglaise, Amy Vaneck, arrive à Amiens afin d’en apprendre davantage sur l’homme qu’elle aime, Edward Haslam, porté disparu dans les tranchées. Les champs de bataille de la Somme sont désormais silencieux. Ne restent sur place que quelques hommes qui se livrent à la tâche difficile de rassembler les dépouilles et d’essayer de les identifier. Parmi eux, le capitaine Mackenzie, qui se propose d’aider Amy. Mais lorsqu’on retrouve treize cadavres dissimulés dans un tunnel au fond d’une tranchée, celle où Edward a été vu pour la dernière fois, tout change. D’autant plus qu’il apparaît bien vite que leur mort n’a rien à voir avec les combats, ni avec l’armée allemande.

S’inspirant de l’expérience de son grand-père, combattant de la Première Guerre mondiale, Philip Gray évoque avec virtuosité toutes les émotions humains à travers cette période captivante de l’Histoire. Abordant certains aspects rarement évoqués de la Grande Guerre, tels le racisme ou la drogue, il se révèle également un bâtisseur d’intrigue hors pair, la solution du mystère n’étant donnée qu’à la toute dernière page du livre.

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